Chères coopératrices et coopérateurs, voici la deuxième newsletter avec le nouveau format, accessible aussi via smartphone.
Plein de nouveautés à partager : la coopérative étant un organisme vivant, le renouveau et les réorientations accompagnent son évolution.
Tout d’abord, les nouvelles estivales :
Renouvellement du Comité Organisateur.
Le nouveau comité a commencé son travail ; il s’agit de Gilles Cherix, Pascale Fesquet. ; Annick Chambet, Sylvain Oriol, Véronique Deleuze, Delphine Rouvé et Liesbeth Markwalder. Pierre Zürcher a été réélu à l’unanimité comme réviseur des comptes. Toute la reconnaissance et la gratitude pour le travail effectué par l’ancien comité !
Le comité continue se réunir une fois par mois, mais il invite à leur séance maintenant aussi des représentant des différents groupes (planning, évènements, aménagement, etc.).
Le comité souhaite vraiment travailler plus en horizontal et avoir plus de transparence envers les coopérateurs.
Les premières priorités pour le comité sont à l’heure actuelle assurer que le planning soit toujours complet, et que chaque coopérateur participe au bon déroulement. Un autre point qui nous semble important à améliorer est la communication entre les différents groupes, les coopérateurs et le comité. Nous avons mis en place un petit groupe de travail qui réfléchit à des solutions. Affaire à suivre !
Merci Liesbeth pour cette info !
Renouvellement du Groupe Communication ;
Eliane, Laetita, Sara, Ana Maria, et Gilles, qui fait le pont avec le Comité Organisation ont plusieurs thèmes sur la table de travail. Voici leurs points d’interrogation, avec l’espoir que vous constaterez les réponses au fur et à mesure que les stratégies se définiront. Certaines des réponses vous concernent directement, donc le désir est que le travail de communication entretienne réellement le lien entre le groupe et tous les coopérateurs et coopératrices.
Puis aussi un grand merci à Vanessa, qui s’occupait de la newsletter jusqu’à présent. Ayant manifesté son besoin de passer le flambeau, c’est le groupe com qui prend le relais.
Le souhait partagé est d’élargir la com au sein de la coopérative plus un possible volet « divulgation » qui pourrait toucher un public plus large. Le Radis pourrait devenir autant source d’inspiration pour d’autres initiatives similaires que de réflexion individuelle ? Dans les prochaines newsletters nous espérons découvrir de plus près nos fournisseurs. Prenez le temps de les parcourir jusqu’au bout !
Les derniers temps des mails de dernière minute à la recherche de personnes pouvant compléter le planning du magasin se multiplient. Comment relancer la motivation, l’engagement ? Étant donné que le nombre de membres de la coopérative a grandi, qu’est-ce qui fait que le planning boite à la dernière minute ?
Voici les dernières communications, une du groupe Ouverture, par le biais de Sandra, l’autre du groupe Nettoyage, également par Sandra, et quelques communications suite à a dernière rencontre du Comité qui viennent s’ajouter à cette newsletter :
1) Le groupe « Ouverture/Mise en place » cherche trois personnes pour étoffer son équipe et compléter les binômes en semaine A, B ou C et ceci dès à présent. Un mercredi par mois, de 14h00 à 15h30 pour mettre en place les fruits et légumes… ce qui permet de faire ses courses avant l’ouverture à 16h00.
Vous collaborerez avec un membre expérimenté qui vous montrera les tâches à effectuer. Voici un bref descriptif :
- sortir les légumes de la chambre froide
- mettre les caisses sur les étagères
- suspendre les ardoises
- contrôler les prix y affichés
Si ce poste peut vous convenir, inscrivez-vous auprès du planning à: planning@leradis.ch
pour le mercredi de votre choix : semaine A, B ou C.
Un grand merci pour votre engagement!
Pour l’équipe « Ouverture/Mise en place », Ana (205)
2) Le groupe nettoyage
Oyez oyez radieuses et radieux!. Nous cherchons à recruter en horaire fixe un nettoyeur ou une nettoyeuse pour les semaines C et ainsi faire équipe avec Géraldine.
Si ce poste vous intéresse, n’hésitez pas à écrire à planning@leradis.ch
Très bon week-end à chacune et chacun.
Meilleures salutations ! Sandra (156)
3) Accès illimité au RADIS !
Si vous ne le saviez pas déjà, le Radis peut maintenant accueillir un nombre illimité de visiteurs simultanément ! Finies donc les files d’attentes devant la vitrine. Bienvenue au Radis !
4) Bulletin de versements au radis
Merci de bien vous assurer d’alimenter votre compte coopérateur *avant* de faire vos courses. La coopérative a besoin de cet argent pour pouvoir payer les fournisseurs et alimenter les rayons du magasin ! Le bon fonctionnement du Radis ainsi que notre capacité à payer nos fournisseurs dans les délais en dépend.
Afin d’encourager chaque coopérateur à jouer le jeu, un supplément de 5.- de frais administratifs sera perçue pour tout versement par bulletin de versement.
Ces frais ne concernent que les coopérateurs et les bulletins de versement seront toujours disponible pour permettre aux passants de découvrir le fonctionnement de Radis, et ceci sans frais supplémentaires.
5) Condamnation des toilettes
Suite à une inspection de l’office de la consommation, nous avons dû apporter un certain nombre d’adaptation à la gestion du stock et aux mesures d’hygiène. Parmi ces adaptations, nous sommes malheureusement contraints de condamner l’accès aux toilettes. Il vous faudra donc être préparé-e avant de venir au Radis. 😉
Attention: Pour toute correspondance pensez à indiquer votre numéro de coopérateur
Jusqu’ici donc les enjeux divers pour la rentrée !!!


A noter sur vos agendas : les soirées du 21 de chaque mois
Les mesures de confinement et de distance imposées par la pandémie ont paralysé plein d’activités pendant longtemps et exacerbé le besoin de contact. Les neurosciences prouvent que nous avons besoin d’au moins 5 heures par semaine d’échanges sociaux, présentiels, pour notre équilibre personnel. L’online n’active pas les mêmes circuits neuronaux.
C’est donc avec plaisir que nous avons enfin pu commencer nos soirées de 21 !
Chaque 21 mois, à partir de 19.00 il y a une rencontre, pour les nouveaux coopérateurs, mais aussi pour ceux de la première heure.
L’objectif est de répondre à des questions, expliquer le fonctionnement du Radis pour les nouveaux, partager des expériences. Si un coopérateur a envie de proposer un sujet ce sera toujours possible.
Et ensuite il y a possibilité de passer un moment convivial.
Pour le prochain, le 21 aout, une des dernières participantes a proposé de finir avec un barbecue, dans style repas canadien !
Alors si ça vous intéresse, l’échange d’info ou le BBQ ou les deux : inscrivez-vous sur la feuille au Radis !
C’est l’occasion de faire connaissance avec d’autres personnes qui font partie de la coopérative, d’aborder des thématiques en lien avec la vie du Radis -et de la vie en général, ce n’est pas exclu !
Lors de la première soirée ont émergé des questionnements sur la mise en commun de choix à faire en tant que coopérative. Notamment : on privilégie les fournisseurs de proximité, ce qui limite les produits de saison ? On se fournit dans d’autres pays ? Km 0 ou… ?
La soirée a permis aussi de constater que chaque personne projette sur le Radis ses propres valeurs. Comment définir une vision commune ?
Le souhait de reprendre des activités était au rendez-vous. Bientôt des nouveautés à ce sujet !
Des nouvelles de notre fournisseur Gebana.
Nous nous fournissons chez Gebana principalement en produits bio «exotiques» frais et séchés (agrumes, chocolat fair fabric, cacahuètes au sel ou au chocolat, etc. etc.).
Les agrumes que vous avez trouvé dans votre carton ou au Radis n’étaient pas uniformes ? C’est normal et c’est une bonne chose ! Cette année, Gebana a « renversé les règles du commerce et exporté des oranges de toutes les couleurs, formes et tailles.» Pour cela, Gebana a eu besoin de l’astuce autorisée par l’UE pour écrire « destiné à la transformation » sur les caisses. Grâce à cette indication, les familles d’agricultrices et d’agriculteurs grecques ont pu exporter en moyenne 91 % de leur récolte sous forme de fruits entiers, au lieu des habituels 75 %. Vous en apprendrez plus sur l’impact des «vraies» oranges directement sur le blog de Gebana.
Une coopératrice a exprimé qu’elle n’achetait plus de noix de cajou car le travail de ces noix abîment les mains des travailleuses (ce sont majoritairement des femmes qui font ce travail). Et pour les noix Gebana, cela se passe comment ? Vous trouvez ci-après la réponse reçue de Gebana (traduction libre, si vous souhaitez la réponse originale en allemand, faites-moi signe!). Je vous invite également à aller voir le portait vidéo de Justine Nana (malheureusement seulement en allemand). J’espère que ces informations vous permettront d’acheter, ou pas, des noix de cajou Gebana en toute connaissance de cause.
«Dans notre fabrique du Burkina Faso, les noix de cajou sont décortiquées à la main. Ce travail est pénible et dangereux. Nos travailleuses utilisent des lunettes pour se protéger les yeux et enduisent leurs mains d’huile de cajou (ndlr : afin de se protéger des substances caustiques contenues dans les noix elles-mêmes). Cette huile est extraite sur place à partir des noyaux des noix qui ne sont pas propres à la consommation. Elle agit comme un antidote naturel aux substances corrosives dégagées par la coque. Pendant qu’elles travaillent, les femmes trempent régulièrement leurs mains dans cette huile de cajou, empêchant ainsi leur peau d’être attaquée par les substances acides des noix. En fin de journée, elles se lavent les mains avec de la farine de maïs et du jus de citron, ce qui est beaucoup plus efficace que le savon.
Certes, la méthode de l’huile de noix de cajou n’est pas parfaite. Cependant, les différentes tentatives faites avec des gants ont malheureusement échoué. La seule véritable alternative serait de mécaniser complètement le processus de décorticage, ce qui nous place devant un dilemme. Bien que le décorticage à la main soit épuisant et dangereux, les femmes du Burkina Faso font la queue devant les portes de notre usine. Elles veulent travailler pour nous afin d’avoir un revenu régulier et parce que nos conditions de travail sont meilleures qu’ailleurs. Si nous les remplaçons par des machines, ces femmes perdront leur emploi (ndlr : un revenu en moins= moins de ressources pour la scolarisation des enfants, l’accès aux soins, etc. sans parler des questions d’indépendance/autonomie pour la femme dans la société …).
D’un point de vue purement économique, il y a des arguments pour et contre la mécanisation, mais c’est une grande tendance au niveau international. Le travail manuel ne fonctionne que si les salaires sont très bas. Les améliorations salariales qui ont déjà été mises en œuvre et qui sont encore prévues à Gebana augmentent la pression pour mécaniser cette étape de travail chez Gebana également. Un vrai dilemme ! La méthode « de l’huile» est jusqu’à présent la meilleure solution pour les mains, mais elle ne pourra probablement pas sauver le problème des emplois à long terme.
Merci à Alexandra Cropt pour ce partage d’infos qui ajoute une couche de plus au besoin de réfléchir et de se positionner.
Merci à Ana Maria, Eliane, Gilles, Liesbeth, Alexandra, Sandra qui ont participé à la rédaction de cette Newsletter.