ERRATUM : Date du cinéma : jeudi 10 avril 2025
Hello tout le monde,
C’est le Printemps!
Nous espérons que chacun.e profite de la belle énergie printanière qui baigne notre région au moment où nous vous envoyons cette newsletter. Vous pourrez découvrir dans le sommaire ci-dessous les quelques sujets traités par cette dernière.
Nous attirons d’ores et déjà votre attention sur quatre dates particulièrement importantes:
– aujourd’hui 8 avril séance cinéma au Grain de Sel avec participation du Radis (pt 3)
– 15 avril, dernier délai pour vous inscrire à la journée inter-associations au Pont-de-Nant (pt 2)
– 25 avril, délai pour proposer un sujet pour notre AG à notre Comité
– 17 mai, date de l’AG du Radis et de cette journée inter-associations (pt 1)
En effet, à noter que cette année notre AG se déroulera entre 9h et 10h15 (env.) à Bex et sera suivie pour celles et ceux qui le désirent et qui s’inscrivent de la nouvelle forme de la journée d’activité commune avec nos associations partenaires.
Sommaire:
- invitation / convocation AG
- journée inter-associations
- projection et échanges au cinéma Grain de Sel
- ce qu’on dit du Radis
- recette de saison
- portrait d’un producteur: La ferme des Blettaux à Yvorne.
Le groupe Communication, qui bourgeonne de tous les côtés, vous souhaite une excellente lecture, beaucoup de plaisir et se réjouit de vous croiser ici ou là pour continuer à cultiver ensemble notre petit Radis frondeur, coquin et tellement doux.
1. Assemble Générale 2025
Chers coopératrices, chers coopérateurs,
Nous vous invitons à la traditionnelle Assemblée Générale 202 de la coopérative le Radis, à laquelle nous vous attendons nombreux.ses !
Elle aura lieu le samedi 17 mai 2025 à 9h à la salle historique de l’hôtel de Ville de Bex.
L’ordre du jour, le procès-verbal de notre dernière assemblée générale qui s’est tenue le 1er juin 2024, le fascicule de comptes 2024 (bilan et pertes et profits), le rapport de l’organe de révision ainsi que le budget prévisionnel 2026 seront remis avec la convocation qui vous parviendra le 5 mai 2025 au plus tard.
Vous avez un délai au 25 avril 2025 pour nous faire part d’éventuels sujets à porter à l’ordre du jour.
Nous vous remercions de votre attention et vous adressons nos cordiales salutations. Le comité Annick Chambet, Pascale Fesquet, Gilles Cherix, Natalie Boerger, Delphine Rouvé
2. Journée inter-associations
Chères et chers membres de nos associations,
Cette année encore, nos associations locales, le SEL, le Repair café, le GAR et le Radis, ont le plaisir de s’associer pour un événement commun.
En effet, nous avons trouvé une jolie expérience pour créer du lien et favoriser l’entraide en réalisant une journée d’utilité publique avec Alpes vivantes (organisation régionale à but non lucratif dédiée à la gestion et à la valorisation des projets environnementaux dans les Alpes vaudoises).
Nous allons donc passer la journée du 17 mai 2025 à Pont de Nant ou nous allons préparer et défricher un terrain qui sera utilisé pour planter des patates.
Voici la proposition de programme:
- arrivée attendue à Pont de Nant entre 10h45-11h, accueil par Jean-Christophe
- 11h-12h30: défrichage du terrain
- 12h30- env. 14h00 pause partagée repas canadien
- 14h00-16h00: suite de l’après-midi
D’un point de vue logistique
les inscriptions sont obligatoires et se font en ligne: https://framadate.org/cZWRn88VRzTZH1UY
Merci de vous inscrire d’ici le 15 avril.
Merci de remplir une ligne par personne (dans le formulaire en lien ci-dessus) pour l’inscription à cette journée et d’indiquer, dans les commentaires, le nombre de place disponibles si vous avez un véhicule à disposition pour aller au Pont de Nant.
Co-voiturage et transports publics : Rendez-vous au parking de l’église catholique, départ à 10h30.
Si vous souhaitez vous rendre en transports publics, il y a un bus qui arrive aux plans à 9h30 ou à 11h30. Il n’y a pas de bus jusqu’à Pont de Nant avant fin mai et donc la partie Les Plans-Pont de Nant se fait à pied par les gorges.
Atelier et pique -nique canadien
- Pour le pique-nique, merci d’apporter de quoi partager un repas, vos couverts, boissons, etc
- le matériel pour le jardinage est prêté. Si vous avez des gants, vous pouvez les prendre. Des habits peu dommages et de bonnes chaussures seront de mise.
- En cas de forte pluie, la journée sera annulée (décision prise la veille et annoncée via mail)
Nous nous réjouissons de ce moment de partage et d’échange avec vous toutes et tous dans la joie et la bonne humeur, le plaisir partagé et la création de liens. Le team d’orga des associations
3. Tou.te.s au cinéma aujourd’hui jeudi 10 avril !
Projection du film « De l’assiette à l’Océan »
https://blutopia.org/documentaire-alimentation-ocean/,
Entrée libre et chapeau à la sortie.
Bande annonce : https://www.festivaldufilmvert.ch/fr/
Ouverture des portes: 19h00.
Grignotage participatif avec le SEL et apéro offert
Projection : 20h30
Suivie d’une discussion ouverte avec la présence de représentants de
« Robin des Fermes » qui livrent des paniers de légumes
(https://www.robindesfermes.ch/), Mme Laure Maire
(https://www.floraneuch.ch/equipe-floraneuch) qui avait fait une présentation sur le plastique lors de la projection organisée par les Verts et Le Radis.
4. Iels parlent du Radis
Annick Becerra est une nouvelle coopératrice du Radis… Recyclosphère est une productrice pour le Radis (https://recyclosphere.ch/)
Découvrez ce texte partagé lors d’une des newsletters à ses abonné.e.s:
Le Radis…
Non, non je n’ai pas changé mon domaine d’activité et je ne vous présente pas ce petit légume-racine rouge ou blanc ou noir qui se mange cru, au sel ou en carpaccio ;-O mais l’Épicerie coopérative de Bex.
Si j’ai décidé de communiquer sur cette coopérative, c’est pour plusieurs raisons.
Tout d’abord parce qu’elle correspond à ma façon de consommer, c’est à dire locale et de saison.
Ensuite, puisque le fonctionnement est assuré dans toutes les tâches par les coopératrices et coopérateurs, cela crée des liens sociaux indispensables au bien-être de chacune et de chacun et limite les coûts de fonctionnement.
De plus, ce type de structure fait appel pour une bonne partie de son assortiment aux producteurs locaux pour les fruits et les légumes, le pain, les confitures, les farines, certaines huiles, les légumineuses ou les graines. Du coup, cela permet aux productrices et producteurs de garantir un revenu et d’assurer l’écoulement de tout ou partie de leur production à un prix juste.
Et enfin, elle offre une vraie alternative à la grande distribution ce qui veut dire une consommation responsable et respectueuse.
D’autre part, une épicerie coopérative pratique une transparence totale sur la marge. Au Radis elle est de 20% pour tous les fournisseurs. Cette dernière suffit à couvrir les frais de fonctionnement et les charges. Ici pas question de profit et s’il y a des bénéfices ils sont réinvestis dans la coopérative.
Pour que l’épicerie puisse fonctionner et après avoir payé une part sociale d’une valeur de CHF 200.- (que l’on soit seul, en couple ou en famille), il faut travailler 2 heures par mois dans l’un ou l’autre groupe. Mais rien n’est fixe et il y a la possibilité de quitter un groupe et d’en rejoindre un autre selon les besoins de la coopérative mais aussi de l’intérêt de la personne. Ces changements permettent aussi de mieux saisir le fonctionnement de l’intérieur et de rencontrer les divers profils qui se côtoient au sein du Radis.
En conclusion, si vous souhaitez devenir actrice ou acteur de votre consommation, avoir voix au chapitre concernant le choix des articles vendus ou encore proposer des produits à la vente… alors prenez contact à l’adresse suivante : info@leradis.ch ou inscrivez-vous directement ici et rejoignez cette belle et dynamique équipe.
5. Recette avec des produits de saison
Marine Doll, nutritionniste spécialisée en rééquilibrage alimentaire family compatible en Suisse Romande, (https://marinedoll.ch/) nous propose dorénavant des recettes avec les produits de saison dans notre Newsletter, afin de nous inspirer un renouveau culinaire.
Découvrez aujourd’hui :
5. Portrait d’un producteur par Ana Maria Vidal – La ferme des Blettaux à Yvorne.
C’est au tout début d’une belle après-midi ensoleillée que j’ai rencontré Guy Stalder, chez lui, sur son domaine agricole où poussent les lentilles et les pois chiches que nous pouvons acheter au Radis..
Le terrain – sur lequel il produit aujourd’hui – appartient à sa famille depuis plusieurs générations déjà. Guy a donc baigné dans le monde de l’agriculture depuis sa naissance. Mais, comme souvent, cela ne garantit pas forcément la volonté de continuer la tradition familiale… parmi les trois frères qui constituent sa fratrie, il est le seul à avoir suivi la voie paysanne. Et dans le cas des Stadler, cela continue puisque Roland a un fils qui a, lui aussi, fait ce choix, même s’il ne lui était pas du tout imposé. Le lignage semble donc se perpétuer pour notre plus grand bonheur.
Il me raconte que son père était éleveur de vaches mais, dans les années septante, il a dû arrêter cette activité car cela devenait trop difficile pour son dos. Il a donc choisi de passer à l’élevage de taureaux d’engraissement. J’ose supposer que comme moi, vous vous étonniez que ce soit un travail moins pénible, et pourtant il s’avère que c’est le cas et que c’est apparemment effectivement moins exigeant physiquement.
Guy a fait ses études, réalisé un stage de deux ans en Suisse alémanique, avant d’obtenir son CFC. C’est au début de l’année 1997 qu’il reprend entièrement la ferme des Blettaux, et ses 55 hectares. Il continue actuellement à se former, puisqu’il est en cinquième année de spécialisation en agriculture biologique.
Quand il a commencé à assumer le domaine, il s’est interrogé par rapport à tous les produits chimiques qu’il lui fallait acheter chaque année… et ce n’est pas sur un simple coup de tête qu’il a décidé de passer au bio, ce qui lui tient à coeur de préciser. Au contraire, il a effectué des recherches, des essais, pour adopter progressivement le bio. Il n’utilise même plus la pompe à traiter, il vient de la vendre. Il dit avoir la chance d’avoir un employé à cent pour cent avec qui il s’entend très bien : c’est ensemble qu’ils ont pu faire cette évolution.
Il nous partage sa réflexion/croyance sur le fait que le bio ne pourrait pas nourrir totalement la planète selon lui car cela demande beaucoup plus de travail qu’une exploitation utilisant des intrants chimiques. Lui arrive à bien faire tourner son exploitation, en revanche le rendement demande plus d’heures de travail.
Il me donne pour exemple le « maïs » pour illustrer son propos. Avec le désherbant chimique, il suffisait de passer une seule fois. Alors que pour le maïs cultivé de manière bio, cela demande de passer cinq fois pour désherber et s’assurer qu’il poussera comme il se doit. Par contre, les produits issus d’une telle production se vendent plus cher et il y a des aides spécifiques à l’agriculture bio.
Il n’arrive pas à écouler toute sa production en vente directe, comme avec le Radis et une partie de sa production est distribuée chez Landi.
Nous arrivons au bout de notre conversation et il me rappelle encore combien il aime son travail à l’air libre, le fait d’être indépendant et celui d’habiter sur place. Il est aussi très impliqué dans la vie communale et associative de sa région.
Son conseil pour les consommateurs: Achetez local, même si ce n’est pas bio !
Un grand merci pour votre lecture de notre lettre de nouvelles du Radis. Et à très vite au Radis !
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