Juillet 2022

Chère Coopératrice, Cher Coopérateur, 

Nous avons le plaisir de vous présenter la Newsletter numéro 17. C’est toujours un plaisir pour nous de recevoir toutes vos contributions, nous informant de la vie au Radis et des belles nouveautés qui s’y déroulent. C’est également toujours un grand plaisir de pouvoir partager cela avec vous au travers de la Newsletter. 

Bonne lecture à toutes et à tous

Le groupe Communication

Sommaire

1) Vacances d’été – fermeture du Radis

2) PV de la rencontre du 11 juin 

3) Les prochains Vendredi  « Radi’Causeries »

4) Rêvons ensemble

5) Un sondage des HUG

6) Portrait de nos fournisseurs: Emeric Rousseau (La cave à levain)

7) Remerciements et prochaine Newsletter

Vacances d’été

Le Radis fermera ses portes du 1er août au 23 août, en raison des vacances d’été. Nous nous réjouissons d’ores et déjà de vous retrouver dés le 24 août au Radis, pour des achats, des échanges et des moments de convivialité. 

Un bel été à tous. 

PV de l’assemblée générale du 11 juin

Vous pourrez retrouver le PV de l’AG sur le serveur du Radis. Afin d’y accéder, nous allons vous envoyer tout prochainement un mail, contenant le lien d’accès. 

Le groupe Événement avait organisé la diffusion d’un film suite à l’assemblée générale. Vous trouverez également un lien pour accéder à ce film, dans le prochain mail qu’on vous fera parvenir. 

Merci d’avance pour votre patience et bonne lecture.

Prochains Radi’Causeries

Nous nous permettons déjà de vous transmettre les dates des prochaines rencontres Radi’Causeries. Sortez donc vos agendas et notez les dates suivantes :

le 2 setpembre 2022

le 7 octobre 2022

le 4 novembre 2022

Venez nombreux, le groupe Événement se réjouit de vous retrouvez ! 

Rêvons ensemble

Nous nous permettons de transmettre le retour d’une rencontre d’un petit nombre de coopérateurs. 

« Le jour de l’AG nous avons eu l’occasion de regarder le film « Manger est politique ». Ce reportage a inspiré et interpelé quelques membres du Radis qui nous sommes plongés dans une vive discussion. C’est ainsi qu’un petit groupe d’explorateurs de nouvelles possibilités est né. Le 27 juin nous nous réunissions pour mettre en commun nos élans et découvrir si nous trouvions une manière de les faire avancer vers une concrétisation.

Pour démarrer, nous avons mis en commun les rêves. Plusieurs thématiques sont sur la table.

En voici la synthèse :

-Le point de départ : le film, une inspiration pour bâtir un projet dans une optique locale et intégrée, ouvrir le groupe à des personnes externes au Radis.Serait-il envisageable d’intégrer des producteurs et des politiciens actifs à Bex ?

-Bien définir la raison d’être du groupe, ouvrir des possibles, adopter une gouvernance partagée. Comment fédérer les gens et rendre concrets des projets ?

-L’économie solidaire, le réseau circulaire, la monnaie libre, la G1. (https://monnaie-libre.fr/). Y-aurait-il la possibilité d’inclure des producteurs dans des marchés avec des monnaies alternatives ?

-Prendre le temps pour que le projet évolue et se définisse, ouvrir, partir de ce qui existe et faire de petits-pas, apprendre de ce qui s’est déjà fait. Semer des graines dans les mentalités ?

-Croire en son futur, apprendre à discuter, entendre l’autre et avancer ensemble.

-Revenir à l’essentiel, créer des mouvements avec un mode de distribution direct et plus compréhensible. Saviez-vous que la première idée de nom de l’actuel Radis était « Court Circuit du Chablais » ?

-Partager des ressources qui peuvent nourrir ce processus. Les premières références ont été Rob Hopkins (Incroyables comestibles), pour le partage de ce qu’on produit dans les jardins.

Ça nous amène directement à la question de la résilience alimentaire ainsi qu’à la conviction que la transition extérieure commence par la transition intérieure.

Voici donc les conclusions de cette première rencontre :

Partager des références, comme :  

– Un nouveau film à voir : La monnaie miraculeuse :
https://www.youtube.com/watch?v=Zy56N2kE7lc&t=3s)

Se faire aider en matière de gouvernance partagée. Une séance se dessine après les vacances.

Et faire des premiers pas : faire une action à l’échelle de son quartier (ex. poser une caisse de légumes devant chez soi) ; parler à d’autres de cette initiative pour ouvrir le groupe

(Pour des personnes intéressées à nous rejoindre, je propose mon mail pour le premier contact : amaria@amariavidal.com)

Poser une affiche au Radis et faire cette communication dans la newsletter (avec l’accord du comité)

Voilà une première graine plantée. Je suis curieuse de voir comment nous allons l’arroser, comment elle va germer et c’est quoi la plante qui va pousser, quels fruits elle apportera. »

Texte rédigé par Ana Maria, suite à la rencontre du 27 juin. 

Un sondage des HUG

Deux étudiantes en psychologie à l’Université de Genève nous ont contacté dans le cadre de leur recherche de master. Cela porte au lien entre la consommation responsable (ex.: satisfaction des besoins à long terme et respect de la nature et des personnes) et les relations de couple. Elles recherchent donc des personnes inscrites dans des coopératives qui accepteraient de répondre à une enquête anonyme d’une durée de 10-15 minutes portant sur leur manière de consommer et leur perception des relations de couple.

Si cela vous intéresse, vous trouverez le lien ci-dessous

https://fpse.qualtrics.com/jfe/form/SV_2hOIrC55u0GttfU

Portrait de nos fournisseurs

Ce mois-ci nous partons à la rencontre de Emeric Rousseau, la personne qui se cache derrière le pain au levain. 

Découvrir Emeric Rousseau, un de nos fournisseurs de pain, c’est découvrir une personne qui est amoureuse de son métier. Originaire de la Vendée, en France, il précise que de là vient la brioche vendéenne. Il est “tombé dans la marmite » à 5 ans. En fait ce serait plus approprié dire dans le fournil. Ses parents avaient des amis boulangers en Bretagne, qui avaient un enfant du même âge que lui. Ils y passaient des séjours, les enfants jouaient ensemble dans le fournil. La nuit, Emeric était attiré par le bruit de la chambre de fermentation. Il sortait du lit pour aller se cacher dans le fournil. Il sut alors qu’il serait boulanger.

Dès la fin des études obligatoires, il fit des apprentissages. Il voyagea tout en travaillant dans des boulangeries. Il cite Les Caraïbes, La Suisse, (sa première découverte de ce pays), l’Australie, la Martinique. Aujourd’hui à trente-six ans, il compte déjà avec 23 ans dans l’univers de la boulangerie.

Je suis curieuse de savoir pourquoi il s’est installé finalement en Suisse. J’apprends ainsi qu’il est aussi très sportif. En Martinique, il partageait cette passion avec un ami qui lui a parlé du Valais en annonçant qu’il était sûr qu’il adorerait son paysage et les sports qu’on y trouve.

Il est quand-même revenu en France pour finir ces études, l’équivalent du Brevet Fédéral. Il n’y avait pas de place et il a dû attendre encore une année afin de pouvoir les suivre. Pendant cette année il a travaillé à Sierre… et il a découvert le ski à Crans Montana.

Vivant en Australie depuis deux ans, malgré qu’il trouve le pays très beau et qu’il était en contact avec de belles personnes, il sentait un fort appel de la Suisse. Ici il dit s’y sentir bien, en paix.

Il y a trois ans il a repris un local à Champlan. Abandonné depuis quelques années, ce magasin avait abrité dans le temps une boulangerie. Il y avait donc un four et un fournil. Depuis, c’est son lieu de travail. Il développe son métier dans La Cave à Levain, qui se trouve en dessous du magasin bio La Cagette, pour ceux qui connaissent ou souhaitent aller le découvrir sur place. Il précise qu’il n’est que fournisseur de ce magasin.

Emeric fait du pain au levain avec des farines bio, des viennoiseries pur beurre, des pâtisseries et du traiteur, le tout avec des farines anciennes. Aujourd’hui la boulangerie compte avec une équipe de 9 personnes, toutes passionnées par le métier. Parmi celles-ci, celui qui lui avait parlé en Martinique d’à quel point il aimerait le Valais. On trouve leurs produits dans plusieurs marchés : à Sion les vendredis matin, les mercredis à Monthey, les jeudi à Bulle et Martigny, à Lausanne les mercredis et les samedis à Lausanne et à la Tour de Peilz. Nous avons le privilège d’avoir leur pain au Radis !

Quand il parle de son métier, il transmet à quel point il le vit comme quelque chose de magique. Toucher la pâte consiste en un contact très chaleureux. Comme il s’agit d’un produit vivant, chaque jour est différent. N’allons pas croire que son travail est monotone! A l’écouter, je réalise que pour lui, le lien avec la pâte a la qualité d’une vraie relation.

Actuellement il est très content d’avoir des matières premières d’une qualité exceptionnelle. Il a ses propres fournisseurs, des agriculteurs qu’il connait bien, qui prennent vraiment soin de faire pousser des graines de haute qualité. C’est très différent de quand il devait travailler avec des farines dont il ne connaissait pas la provenance ni comment elles avaient été produites. Ce qui ajoute un plus à son plaisir de faire du pain.

Bref, il adore son métier. Les aspects qu’il aime moins ce sont certains détails répétitifs, comme le nettoyage des plaques. Il trouve que c’est moins intéressant mais que quand-même c’est nécessaire, donc il les fait de bon gré.

Ce qui est clair c’est qu’il s’agit d’un métier qui demande d’être fait par amour. Les horaires spéciaux impliquent une vie décalée par rapport aux horaires de la plupart des gens. C’est ainsi que nous arrivons à son message pour les coopérateurs et coopératrices du Radis : « Faites les choses que vous aimez faire et ne forcez rien. Ce qui doit venir à vous arrivera de toute manière, même si parfois on ne comprend pas le pourquoi de certains évènements. Ce n’est qu’après coup qu’on peut voir à quel point ça a été bénéfique ce qui nous est arrivé et qui d’emblée avait pu nous déconcerter ». Voilà une philosophie de vie pleine de sagesse. Ana Maria

Remerciements 

Merci à chaque personne qui a contribué à son contenu ou à sa forme. Merci à vous, chère coopératrice et coopérateur, de nous lire !

Le groupe Communication fait paraître chaque début de mois une Newsletter. Elle est envoyée suite aux réunions du Comité afin d’avoir les informations les plus récentes à vous transmettre. Vous pouvez nous faire parvenir à tout moment les contributions pour une prochaine Newsletter via l’adresse mail communication@leradis.ch. 

Nous envoyons un mail de rappel vers le milieu du mois aux responsables des différents groupes et cellules. 

Le groupe Communication

Prochaine Newsletter

La prochaine Newsletter paraitra suite à la réouverture du Radis, c’est à dire lors de la semaine du 31 août.

Sources des images : Ana Maria, Eliane, Fabienne, Marie-Claire

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